Des conditions d’emprunt assouplies
L’information a été annoncée un peu plus d’une semaine avant Noël. Le Haut conseil de Stabilité Financière (HCSF), présidé par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, a lancé une série de recommandations à destination des établissements bancaires pour leur permettre d’assouplir les conditions d’octroi de crédits immobiliers.
Ainsi, le taux d’effort maximum, c’est-à-dire la part des mensualités par rapport aux revenus du ménage, est désormais fixée à 35% contre 33% auparavant. La durée maximale des prêts passe à 27 ans, contre 25 ans. Quant au taux de flexibilité accordé aux banques, il passe de 15 à 20% avec un ciblage important sur les primo-accédants.
Ces décisions sont saluées par l’ensemble de la profession, même si pour certains la notion de « reste à vivre » devrait davantage être abordée dans les recommandations du HCSF. Cet assouplissement devrait permettre aux primo-accédants aux revenus plus modestes et aux investisseurs de revenir sur le marché, malgré la crise sanitaire.
Des taux toujours bas
Avant ces nouvelles recommandations du HCSF, la plupart des professionnels de l’immobilier, notamment les courtiers, tiraient la sonnette d’alarme sur la hausse des dossiers de crédit refusés par les banques. Cette situation est étonnante car les taux de crédit immobiliers ne cessent de reculer depuis plusieurs mois.
Selon l’observatoire Crédit Logement CSA, les taux moyens, hors frais d’assurances, observé au cours du 4ème trimestre 2020 est de1,20%. Une tendance amenée à se poursuivre puisque selon l’ensemble des économistes, les taux de crédit immobilier devraient rester bas, au moins jusqu’à la fin de la crise sanitaire.
Il est d’ailleurs possible, en négociant, de les faire reculer davantage. Le courtier en crédit immobilier Cafpi par exemple arrive à négocier en décembre 2020 des taux de 0,50% sur 10 ans ; 0,69% sur 15 ans ; 0,84% sur 20 ans et 1,05% sur 25 ans. Ces taux sont exceptionnels depuis septembre 2019. Ces conditions de prêts sont réservées aux clients disposant des meilleurs profils, c’est-à-dire ceux en capacité d’emprunter avec au moins 20% d’apport, dotés de revenus importants et réguliers, épargnés sur le plan professionnel par les crises économiques et sanitaires.
Autre proposition de rédaction pour ce dernier article :
Et cette situation de taux bas n’empêche pas la négociation avec les banques qui peuvent offrir des conditions tarifaires encore plus avantageuses pour les meilleurs profils, c’est-à-dire ceux en capacité d’emprunter avec au moins 20% d’apport, dotés de très bons revenus réguliers, et épargnés sur le plan professionnel par la crise sanitaire et économique.
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