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03.01.22

Marché immobilier : un dynamisme sans faille

Le marché de l’immobilier ancien conserve son dynamisme.

Porté par la faiblesse des taux d’intérêt et la pénurie de logements, le marché de l’immobilier ancien conserve son dynamisme. Après les confinements, la recherche d’espaces extérieurs favorise notamment la demande en périphérie des grandes villes, ainsi que dans les villes petites et moyennes. L’immobilier neuf répond particulièrement à ce besoin d’ouverture sur l’extérieur. Toutefois, dans le neuf, le déficit de terrains à bâtir continue à peser sur l’offre, selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI).

Immobilier ancien : une activité record

L’immobilier ancien confirme son dynamisme. Les taux bas contribuent en effet à soutenir les prix à 

Paris dans l’ancien. L’accumulation d’épargne durant le confinement constitue un autre facteur de soutien. Ces derniers augmentent de 0,8% au troisième trimestre, selon les notaires du Grand Paris. 


Autre signe de ce dynamisme, à fin août 2021, les transactions dans l’immobilier ancien affichent une progression de 23% sur un an. Elles dépassent ainsi le volume record du mois précédent. 


Au niveau national, le prix moyen du m2 des appartements affiche une hausse de 3% environ sur un an. Il s’établit ainsi à 2993 euros au 1er janvier, selon l’Indice des Prix de l'Immobilier dans l’ancien (IPI) Meilleurs Agents - Les Echos. Les prix ont baissé de 1,7% à Paris. 


Le top 10 des grandes villes affiche, lui, une progression de 4,1%. Quant aux zones rurales, les prix de l’immobilier ancien y grimpent de 8,5%. Le signe notamment d’une recherche d’espace et de verdure. La hausse des prix pourrait, en outre, favoriser un report de la demande vers des régions limitrophes de l’Ile-de-France notamment. 


Une demande soutenue en régions

Dans les 222villes bénéficiaires du programme national Action Cœur de Ville (ACV), les mutations augmentent ainsi de 12.870entre2019 et2020 [1]. Et depuis un an et demi, les confinements ont influé sur les comportements des acheteurs. Le télétravail est venu soutenir la demande en région.  La recherche d’espaces extérieurs a ainsi favorisé la demande dans des communes plus petites. 


En dehors des grandes métropoles, l’activité reste donc soutenue dans les villes plus petites. La hausse des prix s’y confirme, selon l’indice Meilleurs Agents - Les Echos de début décembre 2021. Ainsi, parmi les 10 plus fortes évolutions figurent Quimper et Béziers (+ 8,5%), Angers (+ 7,5%) ou encore Colmar (+ 6,3%).


L’offre de logements neufs sous contrainte

La demande reste également soutenue dans l’immobilier neuf en province. Cette tendance s’explique d’une part par la progression des revenus des ménages et par l’attractivité de l’immobilier neuf d’autre part. 


La hausse des prix de l’immobilier neuf est ainsi plus marquée dans la plupart des métropoles de province qu’en Île-de-France. Ils progressent de 4,8% au troisième trimestre, et s’établissent à 4340 euros le mètre carré selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI). En Île-de-France, la hausse se limite à 1,4%, pour un prix moyen de 5319 euros le mètre carré. 


Le recul de permis de construire pèse cependant sur l’offre dans l’immobilier neuf. Les mises ventes affichent ainsi une baisse de 5% et les ventes de 3% au troisième trimestre. 


[1] Baromètre de l’immobilier des villes moyennes des Notaires/ Action Cœur de Ville.


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